Qu’est-ce qui a poussé Jérôme à rejoindre l’aventure familiale ?
« Loin de la Champagne j’ai pris conscience du décalage extraordinaire entre mon travail et le monde tel que je l’avais connu. Le vivre-ensemble, le partage autour d’une table, même à l’autre bout du monde, en famille, avec des amis ou des inconnus… Il n’y a que le monde du vin et de la gastronomie qui peuvent vous l’offrir ! »
Jérôme rejoint ses frères à l’âge de 24 ans. C’est naturellement qu’il seconde d’abord sa mère au sein de la Maison. Jérôme est passionné de champagne : il s’occupe essentiellement de la commercialisation des vins, avec une forte implication lors des vendanges et de la vinification des cuvées.
« La commercialisation et la représentation de la Maison impliquent beaucoup de transmission de connaissances. Ne pas seulement faire comprendre les vins de la Maison, mais aussi faire connaître le champagne, les différentes manières de le consommer et de l’apprécier qui s’enrichissent du lieu où il est bu. On n’ouvre pas pour la même occasion une bouteille de champagne en Chine, en Italie ou en France. Elle ne s’accompagne pas non plus de la même gastronomie… Tout cela anime et enrichit l’univers du champagne ! »
De sa mère, Jérôme hérite son amour vrai du client. Si les Legras-Haas ne transigent pas sur l’esprit du vin, l’engagement personnel, le niveau de service, la réactivité et l’accessibilité sont pour lui les gages du succès.
« Ce qui se fait aujourd’hui avec des CRM, des outils informatiques, ma mère l’a fait avec son cœur toute sa vie: ça a été l’étincelle du succès de la Maison; il faut absolument perpétuer cette approche très personnelle mais il faut aussi savoir faire preuve de constance, faire le meilleur vin possible avec la matière première que la vigne nous donne. Si on creuse toujours le même sillon, on émeut assurément le dégustateur. »
Quelle a été sa première émotion liée au champagne ?
« Jeunes, il est arrivé que nous allions en cachette avec un ami piquer une bouteille dans la cave de la maison. Un soir, nous avons eu le sentiment de boire quelque chose d’exceptionnel et qui dépassait de loin en complexité les vins auxquels nous étions habitués. La curiosité l’emporta alors sur la crainte de l’aveu, c’était un Blanc de Blancs Grand Cru Chouilly 1990. C’est ce vin qui a éveillé ma soif de champagne et mon émerveillement. Je pense avoir compris ce jour-là la différence entre boire et déguster, entre vin et alcool. »
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